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Dernière modification : 2 février 2018

Migrations et reconfigurations de la parenté pratique dans le monde contemporain

Jennifer BIDET – CMH
Depuis 2016

  Sommaire  

 Réalisations

 

Événements

Atelier « Intimités transnationales en Afrique » – 6 juillet 2016, INALCO
Dans le cadre des 4e rencontres des études africaines en France

Journée d’études « Mobilités sociales, mobilités spatiales. La nouvelle donne de la reproduction sociale » – 10 octobre 2016, ENS
Avec les professeurs invités Niko Besnier et Susana Narotsky

Séminaire « Parenté pratique, espace, migrations » – 2016-2017
Organisation : Consuelo Araos, Jennifer Bidet, Amélie Grysole, Pascal Mulet et Florence Weber
Débuté en novembre 2015, ce séminaire s’inscrit dans la continuité des séminaires « État, marché, parenté » animé par Florence Weber à l’ENS depuis plusieurs années, « Familles, migrations et classes sociales » animé par Jennifer Bidet, Amélie Grysole et Florence Weber en 2014-2015 et « Parenté pratique, migrations, institutions » organisé en 2015-2016.
Une des dernières séances du séminaire a été l’occasion d’accueillir Karen Fog Olwig, qui a proposé un retour en arrière sur vingt ans de recherches ethnographiques sur des familles antillaises dispersées sur la planète, et sur l’évolution des technologies de communication permettant le maintien de liens familiaux à distance.

Journée d’étude « Des familles conformes ? La parenté en migration façonnée par les institutions » – 21 avril 2017
Cette journée a permis d’analyser l’évolution des liens de parenté dans les migrations sous l’influence des institutions prenant en charge, spécifiquement ou non, les questions migratoires. Elle a permis d’interroger la manière dont les liens familiaux sont définis de manière divergente par les États d’émigration et les États d’immigration, sont l’objet de suspicions dans le cadre de politiques migratoires restrictives, et sont l’objet d’interventions de la part de différents services sociaux (logement social, dispositifs de soutien à la parentalité) une fois les étrangers installés légalement sur un territoire national. La journée a permis de saisir les logiques institutionnelles mises en œuvre en France en les mettant en perspective avec les politiques migratoires danoises, et avec le droit de la famille sénégalais et marocain.
La journée a grandement bénéficié de la présence de Karen Fog Olwig, qui a présenté les résultats inédits de sa dernière recherche en cours sur les contrôles imposés par l’Etat danois sur le regroupement familial (notamment le recours aux technologies biométriques pour identifier un lien de filiation biologique ou un âge biologique des candidats à la migration).

Karen Fog Olwig, Professeure d’anthropologie à l’Université de Copenhague
Chercheuse de référence sur les questions de familles migrantes transnationales, Karen Fog Olwig a été invitée à présenter plusieurs facettes de ses travaux. Dans le cadre d’un atelier de recherche sur les migrations en provenance des départements d’outre mer, elle a présenté ses travaux devenus classiques sur la parenté dans les migrations caribéennes. Dans le cadre d’une journée d’études sur les familles migrantes et les politiques migratoires, elle nous a présenté une recherche en cours sur le regroupement familial de réfugiés au Danemark aujourd’hui.

 

Mission

Mission de recherche de 4 mois d’Altaïr Despres (2016-2017)
Altaïr Despres a mené une enquête ethnographique à Zanzibar sur les relations intimes entre expatriées occidentales et hommes tanzaniens, afin d’analyser l’ensemble des transactions impliquées dans ces relations. L’ambition est de montrer que ces relations affectives sont structurées par un ensemble de transactions économiques mais aussi culturelles, entendues comme la circulation et l’appropriation, au sein du « couple », de connaissances, de compétences, de savoir-faire culturels et symboliques, lesquelles peuvent constituer des leviers de mobilité sociale inédits. Dans ce cas précis, l’originalité tient notamment au fait que les migrations considérées sont celles des touristes ou expatriées occidentales du Nord vers le Sud, et non l’inverse.

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