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Controverses en histoire et philosophie des sciences en France au XXe siècle
Sophie ROUX – République des Savoirs
Depuis 2015
- Présentation, p1
- Atelier Bachelard, p2
Atelier Bachelard
Ce programme consiste dans un travail collectif de contextualisation historique de l’œuvre de Bachelard qui évite le découpage classique entre l’épistémologie et la poétique, et qui permette la reconstitution de ses sources comme de son inscription dans les controverses de l’époque.
L’Atelier s’inscrit dans le cadre d’une coopération entre l’IRPHIL (EA 4187) de l’Université Lyon 3 et l’équipe « République des Savoirs » (USR 3608) de l’ENS.
Comité d’organisation de l’atelier : Gilles Hieronimus (Lyon 3), Julien Lamy (Lyon 3), Sophie Roux (ENS), Frédéric Worms (ENS)
Un premier axe de l’Atelier Bachelard est constitué par la tenue d’une réunion de travail mensuelle « fermée », dans le cadre de laquelle est mené collectivement le travail préparatoire à une édition critique des œuvres de Gaston Bachelard. Pendant l’année universitaire 2015-2016, deux équipes de travail ont été constituées, l’une dirigée par Julien Lamy autour du Nouvel esprit scientifique, l’autre dirigée par Gilles Hieronimus autour de La Poétique de l’espace.
Un second axe de l’Atelier consiste à organiser des rencontres publiques sur des thèmes et sur des questions en lien direct avec l’œuvre de Gaston Bachelard, et plus généralement le bachelardisme. L’objectif de ces rencontres est de proposer de nouvelles lectures et de nouvelles interprétations de la pensée bachelardienne, mais aussi et surtout d’introduire de nouveaux « usages » du bachelardisme, selon deux modalités principales :
- expliciter, interroger et discuter les thèses, les arguments et les présupposés philosophiques du bachelardisme, en sorte de tester leur validité, et d’évaluer leur pertinence théorique dans le contexte philosophique d’aujourd’hui ;
- examiner à nouveaux frais les questions et les thèses débattues dans le champ de la philosophie académique en intégrant dans la discussion, au sein du répertoire des arguments disponibles, les apports théoriques du bachelardisme.
Dans cette perspective, il faut spécialement rappeler que les rencontres publiques organisées dans le cadre de l’Atelier Bachelard ne visent aucunement à « répéter » les poncifs et les lieux communs du bachelardisme, dans un esprit de commémoration, de tradition ou d’orthodoxie. Elles visent, au contraire, non seulement à interroger la validité et le bien-fondé des thèses bachelardiennes, à discuter les partis-pris théoriques du bachelardisme, mais aussi et surtout à instaurer un dialogue critique du bachelardisme avec les courants et les orientations philosophiques d’aujourd’hui, en vue d’en déterminer l’actualité, et d’en évaluer la fécondité.
- 5 février : « Gaston Bachelard ou la Joie d’habiter » par Jean-Philippe Pierron, Doyen de la Faculté de Philosophie, Université Lyon 3 »
- 11 mars : « L’espace comme noumène : qu’a-t-il manqué à Einstein ? » par Elie During, Université de Paris Ouest Nanterre, Institut Universitaire de France
- « Gaston Bachelard et la littérature : herméneutique et phénoménologie de l’imaginaire poétique »
- 3 mars : « La phénoménotechnique et l’héritage critique du conventionnalisme » par Lucie Fabry, Département de Philospohie de l’ENS
- 28 avril : « De Bachelard à Bachelard, en passant par Hacking » par Mateo Vagelli (Paris 1)