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Dernière modification : 20 juillet 2018

Ethnographies transnationales

Florence WEBER – CMH
2012-2015

  Sommaire  

 Bilan final

Plusieurs années de dialogue entre des ethnographes menant des recherches dans différents contextes nationaux, ainsi que dans des milieux sociaux traversés par la migration et l’expatriation, ont permis de préciser les différentes modalités de l’ethnographie transnationale aujourd’hui, dans le prolongement de l’ethnographie multi-sites de George Marcus et de l’ethnographie multi-intégrative de Florence Weber.

La mise en perspective comparative opérée par le chercheur lui-même, par exemple Angèle Christin http://ethnographymatters.net/blog/2016/06/20/the-hidden-story-of-how-metrics-are-being-used-in-courtrooms-and-newsrooms-to-make-more-decisions/ sur les rédactions de journaux en ligne, ou Emilia Schijman sur le recours au droit en situation de pauvreté https://www.cmh.ens.fr/Schijman-Emilia ;

L’ethnographie de scènes transnationales, marchés ou instances de décision, par exemple Romain Lecler https://www.cairn.info/revue-francaise-de-socio-economie-2017-2-p-153.htm sur les marchés internationaux de l’image, Natalia Frozel-Barros sur les négociations concernant les fonds marins, ou Alissa Haddaji sur la politique spatiale ;

L’ethnographie de l’élargissement des espaces de la vie quotidienne (maisonnées, sociabilités et éducation) dont relèvent l’essentiel des recherches soutenues par le Labex dans le cadre de ce programme, qui permettent de repenser les mobilités sociales à l’échelle de la planète.

Consuelo Araos a mené une enquête comparative sur la proximité résidentielle au sein de la parenté proche entre différents milieux socioéconomiques à Santiago du Chili et sur la place des stratégies migratoires dans les configurations de proximité.

Caroline Bertron a soutenu sa thèse (https://socioeco.hypotheses.org/3620) sur la formation des élites internationales dans les pensionnats suisses. Elle a notamment publié, avec Sarah Kolopp, “The Scholar, the Wealthy and the Powerful : Notes on Academic Culture in Elite-Focused Fieldwork”, Journal of Education and Work, 2017/2, 186-201.

Jennifer Bidet a travaillé sur les migrations pendulaires annuelles entre la France et l’Algérie, montrant comment les pratiques vacancières mettent en scène les positions de classe respectives des « blédards » et des « immigrés » (https://www.cairn.info/revue-actes-de-la-recherche-en-sciences-sociales-2017-3-p-64.htm)

Amélie Grysole étudie les stratégies éducatives de mères sénégalaises parties aux Etats-Unis, en Italie ou en France, qui scolarisent leurs enfants à Dakar dans des écoles privées, dans le cadre de maisonnées matrilinéaires multi-situées.

Pascal Mulet a analysé les enjeux et les logiques de l’élargissement des espaces économiques d’un village de montagne, bien au-delà de ses limites administratives. Il a publié Des lieux appropriés. Economies contemporaines du Haut-Atlas (éditions Rue d’Ulm, 2018).

Simeng Wang a publié Illusions et souffrances. Les migrants chinois à Paris (éditions Rue d’Ulm, 2017) où elle analyse la diversité des migrants chinois à Paris, selon le contexte de leur départ, leur milieu social d’origine, l’inscription de leur migration dans une stratégie familiale transnationale où Paris représente soit une opportunité économique, soit un point d’entrée sur « la grande scène internationale 国际大舞台 ».

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