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Dernière modification : 28 novembre 2018

Espace, Temps, Existence

Laure SARDA – Lattice
2012-2016

  Sommaire  

 Résumé

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Au carrefour de la philosophie et de la linguistique, ce projet vise à décrire les rapports entre les notions d’existence, d’espace et de temps. Tant en philosophie analytique qu’en linguistique, la notion d’existence est mise en rapport avec celle d’ancrage spatio-temporel : exister est défini comme être localisé dans le temps et dans l’espace. De plus, la notion d’ancrage spatio-temporel a été mise à profit tant pour la référence aux « choses » évoquées par des noms que pour la référence aux procès évoqués par des prédicats verbaux.

L’amalgame des dimensions temporelle et spatiale, tel qu’il a été pratiqué dans la lignée de travaux de Davidson, a pourtant été mis en cause. En effet, il a été soutenu que le temps constitue une dimension plus cruciale que l’espace dans les prédications d’existence (cf. Fernald (2000) en philosophie et Danon-Boileau (1992) en linguistique).

Nous explorons néanmoins l’hypothèse opposée en posant qu’exister revient à être dans l’espace. En nous référant au cadre conceptuel qu’offre la typologie des entités spatio-temporelles proposée par Zemach (1979), l’objet initial du projet consistait à évaluer l’hypothèse d’une asymétrie entre espace et temps dans l’expression linguistique de l’existence. Le projet a évolué vers un objectif plus ambitieux : chercher à rendre compte des différences structurelles et de fonction discursive que présente la prédication existentielle dans une douzaine de langues en les mettant en rapport avec les spécificités typologiques de chacune des langues considérées.

 

Projet dirigé par
  • Laure Sarda (Lattice, CNRS/ENS-PSL)
  • Anne Carlier (STL, Université de Lille 3)

 

Membres
  • Frédérique Becquet (Lattice, CNRS/ENS-PSL)
  • Bert Cappelle (STL, Université de Lille 3)
  • Charlotte Danino (Université de Poitiers)
  • Catherine Fuchs (Lattice, CNRS/ENS-PSL)
  • Benjamin Fagard (Lattice, CNRS/ENS-PSL)
  • Zsuzsanna Gécseg (Université de Szeged, Hongrie)
  • Machteld Meulleman (CIRLEP, Université de Reims)
  • Pierre Le Goffic (Lattice, CNRS/ENS-PSL et Université Sorbonne Nouvelle-Paris 3)
  • Katia Paykin (STL, CNRS-Université de Lille 3)
  • Daniel Petit (ENS-PSL)
  • Alexandra Simonenko (Lattice, CNRS/ENS-PSL et LLF, CNRS-Université Paris Diderot)
  • Efstathia Soroli (STL, CNRS-Université de Lille 3)
  • Fayssal Tayalati (STL, CNRS-Université de Lille 3)
  • Danièle van De Velde (STL, CNRS-Université de Lille 3)

 

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