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Atlas des techniques de construction dans le monde romain
Hélène DESSALES – AOrOc
Depuis 2013
- Résumé, p1
- Bilan 2014, p2
- Bilan 2015, p3
- Bilan 2016, p4
- Bilan 2017, p5
- Villa de Diomède, p6
- Base ACoR, p7
Villa de Diomède
Un outil d’enregistrement des US : OPUS
L’enregistrement informatique des unités stratigraphiques a reposé en 2014 sur la base de données OPUS (Outils Pour Unités Stratigraphiques construites). Préexistante à la mission et antérieurement testée avec succès sur plusieurs sites archéologiques de France, d’Italie et d’Espagne, cette base a fait l’objet d’une restructuration, d’une réadaptation et d’une refonte graphique et ergonomique lors de la mission de 2014. L’objectif était de rationaliser l’information, d’optimiser la saisie et l’interrogation et d’intégrer de nouvelles données propres aux domaines de spécialité des participants présents.
Au terme de la mission de 2014, près de 300 fiches US ont été enregistrées et fusionnées dans un fichier unique. En 2015, outre la poursuite de la saisie, la base de données devrait intégrer de nouvelles fonctionnalités, notamment pour la saisie et la visualisation graphique des mesures prises sur le terrain.
Gestion informatique de la documentation iconographique
La documentation iconographique de la Villa de Diomède est double et comprend :
- un riche ensemble d’archives historiques (représentations d’artistes et d’architectes, de la fin du XVIIIe siècle à nos jours), issu de recherches bibliographiques sur la villa de Diomède ;
- la couverture photographique de la villa, assurée par Thomas Crognier depuis 2013.
Afin d’assurer la conservation de la documentation déjà rassemblée, deux bases de données distinctes ont été réalisées pour la mission de 2014.
- La première base de données concerne les archives historiques et a été réalisée sous Filemaker (consultation en local). Contenant actuellement 195 documents d’archives, elles est amenée à s’enrichir au fur et à mesure des dépouillements bibliographiques.
- La seconde base de données traite des photographies de terrain réalisées par Thomas Crognier. Développée en PHP/MySQL à partir de 625 photographies issues de la mission de 2013, elle a été mise en ligne en accès réservé depuis mai 2014, et permet une recherche multicritères.
L’objectif sera, à terme, de proposer un mode de consultation unique de cette documentation, en ligne, permettant d’interroger chacun de ces deux ensembles de façon autonome ou de façon mixte, afin de faciliter les comparaisons entre les archives anciennes et les photographies archéologiques récentes.
Cartographie de la villa de Diomède
Afin d’exploiter au mieux les données de l’archéologie de la construction et les différentes sources d’archives anciennes pour la compréhension de l’organisation de la villa, le choix a été fait de recourir à un Système d’Information Géographique. En complément du modèle photogrammétrique 3D de haute précision mis en œuvre dans ce projet, qui intègre l’ensemble des informations d’élévation et de volumétrie, la mise en place d’un SIG permet de traiter les données planimétriques tout en offrant un espace d’échange de données et de travail commun.
La mission de terrain du printemps 2014 a donc vu la réalisation d’un plan vectoriel géoréférencé des trois niveaux de la villa de Diomède. La compilation des différents plans existants et leur positionnement dans un système de coordonnée géographique connu (Roma 1940 Gauss Boaga est) a permis à une petite équipe d’architectes de procéder aux vérifications nécessaires sur le terrain. Le résultat final de ces opérations est donc un plan entièrement vectoriel actualisé de la villa de Diomède où chaque entité architecturale est individualisée afin de pouvoir être renseignée notamment en termes de chronologie et de technique de construction.
Le SIG joue ici le rôle de plateforme d’échange pour l’ensemble des informations qui peuvent être spatialisées. C’est par exemple le cas des plans anciens identifiés dans les archives qui peuvent être géoréférencées sur cette base, comme le plan de F. Mazois (années 1810) et celui de Pechin (1927) qui sont déjà intégrés. C’est aussi le cas du corpus de graffitis de la villa en cours d’élaboration, dont la cartographie permettra de visualiser leur répartition et l’évolution de celle-ci dans le temps. Enfin et surtout, les entités architecturales vectorielles pourront être reliées aux informations de la base de données OPUS-Pompéi, qui viendront caractériser chaque entité graphique comme un élément de construction, ce qui permettra de cartographier les techniques de construction à l’échelle de la villa.