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À la recherche d’un art gréco-bouddhique
Les archéologues du Gandhâra au Turkestan
(fin XIXe s. – premier quart du XXe s.)
Annick FENET – AOrOc
Depuis 2014
- Présentation, p1
- Description, p2
- Communications et publications, p3
Description
En 2013, une première plongée dans les archives d’Aurel Stein (1862-1943, archéologue hongrois naturalisé britannique, collaborateur et ami de Foucher), a fait évoluer le projet initial. Celui-ci comporte désormais deux volets éditoriaux, qui aboutiront notamment à la parution de plusieurs volumes (objectif 2019) :
- l’étude sur la genèse de la notion d’art « gréco-bouddhique », autour des découvertes faites au tournant du 19ème siècle dans le nord des Indes anglaises et en Afghanistan ;
- la publication collective de la correspondance francophone d’Aurel Stein, qui met en lumière l’importance des collaborations scientifiques entre l’explorateur et les savants français sur les civilisations de l’Asie centrale.
C’est à la Bodleian Library, la British Library, la Bibliothèque de la Société asiatique et la bibliothèque de l’Académie des Sciences de Budapest que se situent les principaux fonds faisant l’objet d’un travail de dépouillement et de transcription des documents. L’accès aux archives photographiques du fonds Alfred Foucher, conservées à la Bibliothèque de la Société asiatique, a été limité suite au déménagement temporaire de la Bibliothèque dès 2017, qui en a restreint l’accès.
La publication de la correspondance d’Aurel Stein réunit des chercheurs britanniques et français de diverses spécialités (indianistes, sinologues et « classiques »), travaillant sur un corpus d’environ 700 lettres. Une mission à Oxford à l’été 2015 a notamment permis d’étudier conjointement avec l’indianiste R. Lardinois sur la correspondance échangée entre Aurel Stein et Sylvain Lévi (1963-1935), constituant un ensemble de 90 lettres.
Les quatre autres missions menées à Oxford entre 2013 et 2018 ont permis de travailler à la lecture d’un certain nombre de lettres d’Aurel Stein particulièrement difficiles, parmi celles adressées aux indianistes français, conservées simplement sous forme de copies carbones. En effet, l’encre en est presque effacée et il convient dans ce cas d’opérer pour ainsi dire un travail de déchiffrement par transparence et de reconstitution partielle du texte. Toujours à la Bodleian Library ainsi qu’à Londres, une partie du dépouillement et de la transcription a concerné le gros corpus de la correspondance de Stein avec les sinologues français, avec le concours d’Helen Wang (British Museum) et de Susan Whitfield (British Library & International Dunhuang Project ; invitée du labex TransferS en 2019).