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Dernière modification : 8 avril 2015

Transfert de langues, transposition de textes
Étude contrastive des traductions de deux romans français contemporains

Catherine FUCHS – Lattice
2012-2015

  Sommaire  

 Résumé

La transposition est au cœur de l’activité de langage, tant intra-langue (gloses, paraphrases) qu’inter-langues (traductions). Elle peut être appréhendée à partir des produits finis, momentanément stabilisés, que constituent des textes traduits. Un texte traduit est un texte transposé : à l’instar de la traduction automatique, les modèles « à pivot » (universel) ont été abandonnés, on le sait, au profit des modèles « à transfert » (entre systèmes linguistiques partiellement irréductibles). La question centrale est donc celle de l’impact de la diversité des systèmes linguistiques et des contraintes spécifiques imposées par ces systèmes sur la transposition d’un texte-source dans plusieurs langues-cibles. En d’autres termes : comment la variabilité linguistique affecte-t-elle la stabilité du sens, tout en laissant ouverte une marge de distorsions possibles en vue de restituer/transposer certains effets ?

Pour illustrer cette problématique de linguistique contrastive, deux romans français contemporains ont été retenus : La Jalousie d’Alain Robbe-Grillet (1957) et L’occupation des sols de Jean Echenoz (1988), tous deux publiés aux éditions de Minuit. Pour chacun d’eux, on se propose de comparer le texte original et ses traductions en anglais, allemand, italien et hongrois. On s’attachera à l’étude de points précis ayant trait à la construction de la référence (temporelle, spatiale et personnelle) à travers diverses catégories grammaticales.

 

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