La critique génétique comme processus
Congrès du cinquantenaire de l’ITEM (1968- 2018)

Présentation

L’Institut des textes et manuscrits modernes fêtera en octobre 2018 son cinquantenaire en organisant un congrès international. Il sera l’occasion de dresser un bilan des avancées de la « critique génétique » et d’explorer les promesses d’avenir de cette discipline qui a su conquérir une place de premier plan parmi ses sœurs aînées, les sciences du texte.

C’est en effet en 1968 que l’équipe Heine fut créée par le CNRS, afin de permettre l’exploitation d’un important fonds de manuscrits du poète allemand Heinrich Heine dont la Bibliothèque nationale venait de faire l’acquisition grâce à Louis Hay, alors jeune maître assistant à la Sorbonne. On connaît la suite de l’histoire : l’équipe Heine a rapidement agrégé autour d’elle des chercheurs spécialistes d’autres corpus, jusqu’à la création de l’Institut des Textes et Manuscrits Modernes comme unité propre du CNRS en 1982. La critique génétique n’a cessé depuis de se développer et d’explorer les sentiers de la création dans un échange fécond avec d’autres tradition nationales et internationales.

Le congrès « La critique génétique comme processus » est organisé en cinq sessions, dont la troisième et la quatrième relèvent plus particulièrement de la thématique du labex TransferS.
La troisième session traitera de la place de la critique génétique dans le monde, par exemple en Argentine, au Brésil et au Japon, et des questions posées par sa confrontation avec d’autres traditions critiques, comme celles de l’Allemagne et de l’Italie.
Les nouveaux horizons de la discipline seront au coeur de la quatrième session qui thématisera son application à de nouveaux domaines tels que les manuscrits des Lumières, les manuscrits philosophiques, la francophonie, les arts visuels. Elle se
clôturera par une conférence-concert de génétique musicale.