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Dernière modification : 3 avril 2017

DIGA
Dictionnaire International de Génétique Artistique

Pierre-Marc de BIASI – ITEM
2013-2016

  Sommaire  

 Évolution du projet

Pour lever cet obstacle scientifique et méthodologique, le projet DIGA a construit le cadre d’une ambitieuse base de données réunissant à terme 400 entrées (de la Renaissance à nos jours) qu’il s’agit de documenter et de traduire en 6 langues (français, anglais, allemand, italien, espagnol, portugais) puis dans les 15 langues professionnelles de l’Histoire de l’art. D’un projet primitif d’un « dictionnaire plurilingue », la recherche s’est réorientée dès la deuxième année vers l’hypothèse d’une base de données internationale. Une base de donnée spécifique a été structurée. Elle a été alimentée avec les résultats de la recherche au cours de la troisième année (2015) avant d’être rendue accessible en open source fin 2016 ou courant 2017. S’agissant d’établir, diffuser et valoriser une ontologie et une terminologie communes qui rendent intelligible ce vaste domaine des archives artistiques, l’objectif est de construire un outil d’intercompréhension culturelle et scientifique.

La base DIGA propre aux documents préparatoires et aux processus de création de l’œuvre artistique (notion, histoire, typologie, définition, traduction) a été construite en combinant un double mouvement d’analyse :

  1. En allant des fonds (dessins italiens de la Renaissance, Ingres, Courbet, Gauguin) vers les notions génétiques qui permettent d’en identifier les pièces et d’en étudier la genèse ;
  2. En allant des terminologies existantes vers les pièces et les corpus qu’elles sont censées décrire, à partir d’un choix d’inventaires et de catalogues raisonnés, en étudiant les versions d’un même catalogue publié en plusieurs langues.

 

Le projet DIGA se veut un espace d’échanges et de transferts de savoirs scientifiques entre le milieu académique et les professionnels (conservateurs, collectionneurs, marchands, galeristes et commissaires-priseurs). Sa finalité est triple :

  1. Combler un manque conceptuel et terminologique pour les archives de la création en histoire de l’art et optimiser l’approche génétique des œuvres dans les inventaires, les catalogues raisonnés et la muséographie.
  2. Fédérer à l’échelle internationale la communauté des historiens de l’art, des responsables de la conservation et des acteurs du marché de l’art autour des archives de la création et de leur valorisation.
  3. Mettre à disposition des outils en ingénierie des langues, multilinguisme et dictionnairique, pour une communauté à laquelle ces ressources font défaut.

 

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