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L’héritage germanique dans l’approche du décor antique
Hélène Eristov et Florence Monier (éd.)
- Crédits : Ausonius Éditions
L’Antiquité est vue avec un présupposé : la prééminence de l’art grec. Avec la fondation à Rome, en 1829, de l’Institut de Correspondance archéologique, ancêtre du DAI (Deutsches archäologisches Institut), un outil de communication scientifique européen diffuse non seulement les nouvelles découvertes, mais aussi la rigueur d’une méthode historique et philologique. Cette méthode s’inscrit dans un courant de pensée qui institue l’histoire de l’art comme discipline et tend à définir le concept de style qui aura une large fortune dans l’approche de la peinture pompéienne. La rencontre à l’ENS en 2012 d’archéologues, de germanistes et de spécialistes de l’histoire des idées a permis de retracer le parcours européen de certaines figures marquantes, de mettre en évidence le rôle des encyclopédies, de revenir sur les présupposés et les outils sur lesquels reposent nos disciplines et qui ont connu une plus large diffusion sous la forme d’encyclopédies.
UMR 8546, CNRS-ENS-Paris, Archéologie et philologie d’Orient et d’Occident, AOrOc ; laboratoire d’excellence TransferS. Table ronde (2012 ; Paris). L’héritage germanique dans l’approche du décor antique. Éd. H. Eristov et Fl. Monier. Bordeaux : Ausonius, 2014, 160 p. ISBN 978‑2‑35613‑106‑5