Devenir des membres de l’École française de Rome

Que deviennent les anciens membres de l’École française de Rome ?

C’est pour tenter de répondre à cette question qu’une enquête sur l’origine et le devenir des membres de l’École Française de Rome entre 1974 et 2004 a été confiée à Annie Verger, docteur en histoire de l’art et en sociologie, et Gabriel Verger, avec l’aide technique de Julien Cavero, pour les traitements statistiques et les représentations cartographiques.

L’enquête menée entre l’automne 2012 et la fin de l’hiver 2014, a porté sur la carrière de 185 membres sortis de l’EFR au cours de ces trente années, et a permis de produire un rapport de 178 pages comprenant 10 cartes, 21 tableaux et graphiques et 3 diagrammes.

L’analyse des données sociodémographiques issues de deux questionnaires et des archives de l’EFR a permis de préciser les origines géographiques des membres. Les résultats battent en brèche certaines idées reçues en faisant ressortir une grande diversité des lieux de naissance. La carte des lycées dans lesquels les anciens membres ont effectué leurs classes préparatoires montre bien l’importance de certaines villes de provinces à côté du pôle parisien.

Après un chapitre consacré au séjour à l’EFR, la troisième partie du rapport, au cœur du sujet sur le devenir professionnel des membres dans les dix années qui suivent leur sortie, témoigne du bénéfice que ces derniers tirent de leur séjour. Une carte des affectations universitaires des anciens membres 1974-2004 montre une répartition assez équilibrée sur l’ensemble du territoire.

A cette occasion, des cartes des chantiers de fouilles en Italie et en Méditerranée, sur lesquels sont intervenus les membres pendant et après leur séjour, a pu être également dressée.