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Assises de la non-violence
Marc CRÉPON – Pays germaniques / Département de philosophie de l’ENS
Depuis 2017
Résumé
Le projet a une double dimension conjoncturelle et structurelle. Il s’inscrit tout d’abord dans le cadre des commémorations de l’armistice du 11 novembre 1918. Ensuite, il vise à mettre en relation et en dialogue chercheurs (philosophes, juristes, historiens, sociologues, économistes, historiens de l’art et de la littérature) et militants engagés dans la société civile autour d’objets d’étude et d’action partagés qui ont pour dénominateur commun de concerner des formes de violence déterminées, dans des domaines très divers : le désarmement nucléaire, la peine de mort, la crise des réfugiés et la question de l’hospitalité, la question sociale du mal-logement, les violences familiales. D’un point de vue structurel, il s’agit de prendre acte de la nécessité pour les chercheurs, déjà inscrite dans le diplôme de l’ENS pour les étudiants, de faire vivre la recherche hors les murs de l’Ecole ou de l’université, en créant des liens avec d’autres formes d’engagement que ceux du seul savoir et de l’étude.
La forme prise par ses assises sera quatre jours en novembre 2018 de débats, de tables rondes et de conférences, mais aussi de théâtre et de concerts, simultanément, dans plusieurs lieux de l’ENS, organisés autour des questions et des engagements évoqués précédemment. Le travail se partagera entre séances plénières et ateliers, avec pour fil conducteur commun la question transversale du refus de la violence. Il aura deux dimensions celle d’un travail historique, avec des éclairages sur la circulation des pratiques et des idées entre différentes figures emblématiques de la non-violence (Romain Rolland, Gandhi, Martin Luther King, Desmond Tutu, Nelson Mandela) et celle d’un travail de réflexion critique, au sens des séances d’« actualités critiques », organisées tous les jeudi, à l’ENS, dans le cadre du diplôme.