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Dernière modification : 7 décembre 2016
Nicholas CRONK
Université d’Oxford - Fondation Voltaire (Royaume-Uni)
Invité de l’ITEM - Octobre 2015
Durant le mois d’octobre 2015, Nathalie Ferrand (ITEM) et le labex TransferS accueillent Nicholas CRONK, professeur de littérature française à l’Université d’Oxford (Royaume-Uni) et Directeur de la Fondation Voltaire.
Conférences du Pr. Cronk
Jeudi 8 octobre - de 17h à 19h - ENS, Salle des Résistants, 45 rue d’Ulm, Paris 5e
(Séance inaugurale du Séminaire général de critique génétique 2015-2016)
- La correspondance de Voltaire : questions sur les manuscrits
- La correspondance de Voltaire est un monument qui impressionne, qui intimide par sa monumentalité même. Il n’est pas surprenant que nous lisions les lettres de Voltaire comme un outil pour mieux comprendre la vie de l’auteur, son œuvre, ses actions. A la différence des autres œuvres de Voltaire, pour lesquelles les manuscrits sont plutôt rares, nous connaissons pour la correspondance des manuscrits en très grand nombre – et nous continuons à en trouver. Mais lorsque nous regardons de près les objets manuscrits qui constituent ce corpus épistolaire si exceptionnel, nous découvrons des objets d’une très grande diversité. L’étude des manuscrits des lettres de Voltaire pourrait nous encourager à repenser le rôle de la correspondance chez cet auteur, et à mieux apprécier aussi le caractère fluctuant de ces textes qui pourraient sembler par ailleurs si stables et si fiables.
Mardi 20 octobre - de 14h à 16h - ENS, Salle Dussane, 45 rue d’Ulm, Paris 5e
- Comment lire un manuscrit : à propos des Réflexions sur le bonheur d’Émilie Du Châtelet
- Les Réflexions sur le bonheur d’Émilie Du Châtelet sont devenues une de ses œuvres les mieux connues, grâce à l’excellente édition de Robert Mauzi, parue en 1961. La première impression des Réflexions (1779) est posthume, et les manuscrits de ce texte si personnel sont pour cette raison particulièrement précieux. L’édition de R. Mauzi connaissait en tout et pour tout deux manuscrits (l’un qui se trouve à la BnF, l’autre conservé à la Bibliothèque Mazarine) ; depuis, deux autres manuscrits ont fait surface. Quelles leçons pouvons-nous tirer de ces manuscrits nouvellement découverts ? Et en quoi changent-ils notre vision de cette œuvre littéraire si particulière ?